point à ma ligne...

J'ai fait le point récemment. C'est à dire, cette semaine, c'est à dire, j'ai mis un point final tout à l'heure.

En écoutant le podcast "Bon Cop, Bad Cop" de Mur Lafferty (probablement d'origine francophone, avec le nom qu'elle porte!), j'ai effacé plein de choses sur mon lecteur mp3. Je n'écouterai ni ne lirai plus tous ces conseils d'écriture, d'écriteurs et écrivains et auteurs. Je suis une wannabe writer et je garderai ce titre longtemps. Peut-être toujours. J'aurais voulu être un artiste comme dit la chanson... Voilà, c'est dit. J'ai un coeur d'artiste et ma vie me fait louvoyer pour y arriver depuis toujours. Elle teste la fermeté de mes choix personnels. Tous les jours.

J'assume; et quand je mettrai mes priorités aux bons endroits, je pourrai écrire (tout ce que je peux faire, c'est lire, écouter des livres et tricoter.) Et quand j'en ai le goût, j'écris. Et si j'arrive à trouver du temps, j’écris. Comme ce soir.

Vrai comme je tape sur ce laptop, mon désir que d'écrire vit puissamment en moi. C'est mon goût. J'ai trouvé: en créant des personnages, je creuserai dans des coffres à trésors d'histoires. Ma voix, mon style, il viendra comme comme ce soir, sur un coin de table à force de recherche, de pratique et de répétitions de ce geste qu'est l'écriture, la réflexion, ...

J'ai des appels urgents à répondre: une certification à renouveler par des études, un permis qui exige des études à chaque année, une présidence qui dure deux années et finira en juin 2013, une famille a faire grandir et mener à l'âge adulte, un homme à aimer, un entourage à chérir, une santé qui commence à chanceller par manque de sommeil de qualité. Voilà.

Si je ne dors pas, tout le reste plantera tôt ou tard. Tous mes beaux plans. Là, je m'en vais prendre mon advil et je pars me coucher avec l'homme de ma vie.

Je continue à penser, lire, écrire. Je prends note (mentalement, bien souvent) des mots et des expressions que j'aime. Je remarque aussi les mauvaises traductions au fil de mes lectures. Je ris des expressions déformées comme "il a coulera bien de l'encre sous les ponts..." à moins que ce soit "il coulera des ancres sous les ponts..."? ou: on plantera des ancres dans les ponts. Ah, le stress radiophonique!

Je vois de mieux en mieux ma langue et ses subtilités. Je vais continuer à m'amuser et à apprendre ma langue. Je continue à écrire. Pas de buts, sauf celui de continuer à vivre longtemps, en prenant soin de mes besoins de base... tout le reste suit automatiquement!

Voilà, c'est dit, voilà! Je l'ai écrit. Un manifeste à moi-même, pour moi.

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